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ETUDIANTS: COMMENT VOUS Y PRENDRE POUR TROUVER VOTRE LOGEMENT POUR LA RENTRÉE !!

Publié le 18/07/2018

L’été s’impose comme la saison des déménagements pour de nombreux étudiants. Entre contrats de location, dépôt de garantie ou aides au logement, il peut être difficile de s’en sortir. Dans son étude annuelle, le réseau Century 21 détaille les étapes de la recherche d’une location étudiante. Explications.

• Comment bien préparer son dossier candidat à la location?

C’est la première étape avant de partir à la recherche d’un logement. Rendre un dossier incomplet de candidat à une location, c’est s’assurer d’une mauvaise image auprès de votre agence immobilière. Ainsi, assurez-vous d’avoir la liste de pièces justificatives suivante:

- une pièce d’identité en cours de validité (carte nationale d’identité, passeport ou permis de conduire)

- une carte étudiante ou un certificat de scolarité en cours

- une justification de domicile, qui peut prendre plusieurs formes: les trois dernières quittances de loyers ; une attestation d’élection de domicile auprès d’un organisme agréé ; une attestation sur l’honneur de votre hébergeant ou, à défaut, le dernier avis de taxe foncière ou le titre de propriété de votre résidence principale.

- l’attestation de vos ressources (ou de vos parents s’ils portent caution, voir ci-dessous) qui, elle aussi, peut se justifier de différentes manières. Ainsi, les trois derniers bulletins de salaires, le justificatif de versement des indemnités de stage, l’avis d’attribution d’une bourse, un justificatif de versements de prestations sociales ou, plus rare, le justificatif de rentes viagères, de revenus fonciers, ou de revenus de valeurs et capitaux mobilier sont des pièces que vous pouvez - ou vos parents, encore une fois - délivrer à un agent immobilier.

À l’inverse, certains documents ne peuvent vous être demandés. Entre-autres, une copie de relevé bancaire ou postal, une attestation d’absence de crédit en cours, une autorisation de prélèvement automatique, un dossier médical ou encore un extrait de casier judiciaire. Vous êtes parfaitement dans vos droits en refusant de fournir ces pièces.

• Contrat de bail: quels impératifs?

Si la lecture d’un contrat de bail peut s’avérer complexe, il est impératif de vérifier la présence d’un certain nombre de clauses avant la signature. Parmi celles-ci, on trouve notamment:

- votre nom et celui du propriétaire, avec son domicile ou siège social

- le montant du dépôt de garantie

- l’obligation pour le locataire de souscrire à une assurance habitation

- la date de la prise d’effet et la durée du bail

- la surface habitable du logement, et le loyer de référence en euros par mètre carré de surface habitable. Le loyer majoré de référence doit être indiqué dans les mêmes conditions

- le montant du loyer hors charges, avec ses modalités de paiement et de révision. Le montant de provision pour les charges doit figurer également, avec logiquement, la liste desdites charges


En ce qui concerne les annexes au contrat de location, l’état des lieux doit figurer aussi précis que possible, avec le détail de toutes les imperfections du logement. Et si vous êtes en désaccord avec votre propriétaire, un huissier peut dresser l’état des lieux à son compte. Dans le cas d’un vice caché (canalisations bouchées, plaques chauffantes qui fonctionnement mal...) vous avez dix jours pour demander la modification de l’état des lieux à partir de la date son établissement.


L’acte de caution et le règlement de copropriété doivent aussi figurer dans le dossier des annexes. Pour s’éviter toute surprise, rien ne vaut un coup d’œil sur les textes de lois en vigueur.

• La caution et le dépôt de garantie

Un bailleur vous demandera logiquement une caution. Celle-ci correspond à une garantie, fournie par une personne tierce - parents, famille, etc... - ou un organisme, qui s’engage à payer vos dettes si vous ne pouvez régler votre loyer. C’est ce qu’on appelle un «garant». Son engagement doit être à durée déterminée, en précisant le montant du loyer et ses conditions de révisions ainsi que la somme totale qu’il pourra couvrir.

Le dépôt de garantie, lui, est une somme que le locataire peut vous demander de verser en prévision d’éventuels dommages au logement. Attention, en location non meublée, le dépôt de garantie ne peut excéder 1 mois de loyer hors charges. En location meublée, cette somme monte à deux mois de loyers hors charges. En quittant votre location, le bailleur dispose d’un mois pour vous remettre le dépôt de garantie si l’état des lieux est validé. En cas de réparations locatives, ce délai s’étend à deux mois.

• Quelles sont les aides au logement?

La plupart des étudiants ont droit à un certain nombre d’aides aux logements. Pour obtenir ces aides, vous devez impérativement être titulaire d’un contrat de location à votre nom (pas à celui de vos parents, donc), occuper le logement en tant que résidence principale et, sans surprise, avoir des ressources inférieures aux plafonds requis.


Les aides se repartissent entre les APL (Aide personnalisée au logement) et les ALS (Allocation de logement à caractère social). Toutes deux sont versées par la Caisse d’allocation familiale, à une différence près: les APL sont distribuées directement au bailleur - le locataire verse le solde de loyer restant-, tandis que les ALS sont payées à l’étudiant. Ces dernières couvrent tous les locataires dont le logement n’est pas conventionné - à condition qu’il respecte les normes minimales de superficie et de confort. Les APL couvrent, de leur côté, les habitations restantes qui sont conventionnées: les HLM et certaines cités universitaires.

• Quelles sont vos obligations?

Même étudiant, une série d’obligations vous incombent une fois locataires. Si le paiement du loyer en temps et en heure s’impose comme une évidence, d’autres sont toutes aussi importantes. Vous devez ainsi:

- faire attention à utiliser les locaux en respectant les règles d’habitations

- souscrire à une assurance multirisque habitation

- prendre en charge les dégradations et pertes du logement, à moins de prouver qu’elles sont le résultat d’une force majeure, d’une intrusion, ou qu’elles sont l’œuvre du bailleur lui-même

 

Source: Site internet Le Figaro Immobilier 

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